Vous êtes tombée sur un encart de magazine féminin intitulé : les bienfaits de la méditation. Excitée de nature (et même très excitée), vous vous endormez comme une marmotte, pas comme un bébé dont le sommeil est plus aléatoire, vous c'est du garanti : dès que vous vous posez sur un endroit relaxant vous vous endormez. L'avancée en âge vous rend prudente face à l'avenir : qui veut aller loin ménage sa monture. Et comme il vous arrive depuis quelque temps d'être effrayée par des palpitations et des insomnies, vous décidez de profiter de votre semaine de congé pour apprendre à vous relaxer par la méditation.
Ca va être difficile vous dit-on en introduction, et si vous n'arrivez pas à tenir les 20 minutes nécessaires pour une séance profitable, vous pouvez commencer par la moitié.
Il s'agit de trouver un endroit calme, agréable et une position confortable. Vous écartez l'assise en tailleur ou la position du lotus et installez votre pouf préféré dans un coin ensoleillé de votre salon.
Fermez les yeux. Il vous faut écarter toutes les pensées, sans les fuir activement mais les laisser passer à la manière des nuages dans le ciel. Concentrez-vous sur votre respiration. Entendez les bruits lointains.
Heureusement que vous êtes prévenue que ça va être difficile, essayez de tenir 10 minutes. Ne penser à rien est facile, sauf qu'on peut se demander si penser à sa respiration c'est ne penser à rien. C'est quoi rien, d'abord. Mince, ne pas se poser de question, penser à rien, tiens penser au mot « rien », mais c'est encore penser. Vous vous endormiriez bien, là, n'est-ce pas ? Non, ne pas s'endormir, les nuages passent dans le ciel, se concentrer sur sa respiration. Mince, à force de vous concentrer sur rien, vous avez oublié de respirer, ouf, ça fait du bien. Laisser la respiration fluide, comptez 4 sur l'inspiration et 6 sur l'expiration, c'est écrit dans le manuel. Oh purée, mais c'est super angoissant, vos narines y mettent de la mauvaise volonté et se mettent à siffler. Vous avez l'impression que si vous arrêtez de vous forcer à respirer vous allez arrêter. Catastrophe, votre fille va vous trouver évanouie, voire morte, sur la moquette en rentrant. Alors là, ce n'est plus possible, vous ouvrez les yeux, regardez la pendule en espérant que 10 minutes se sont écoulées.
Vous aurez en tout cas appris qu'une tentative de relaxation par la méditation étire le temps d'une manière insensée et magique : vous avez tenu une minute et demie.
8 commentaires:
OUIIII ça marcheeee
Ben alors, et moi, y a personne qui me dit comment faut faire ! Zut alors !
Elle est très bien ton histoire de respiration. Non non, je n'ai pas encore lu l'histoire de Oui Oui. ha ha !
é bé
ph;
puis-je demander aux anonymes qui ne sont pas arrivés à se créer un profil de me faire un signe pour me dire qui c'est ? Je n'arrive pas à vous reconnaître parmi les 5 personnes qui ont l'adresse du blog... merci
pacrisire dit: JAJAJAJAJA. Je me reconnais.... mais moi je ne tiens que 30 secondes jajaja.
@pacrisire : qu'est ce que je disais ? jajaja
ah ben je croyais que ça n'arrivait qu'à moi : dans ma technique il fallait sentir son corps s'enfoncer dans le sol, moi je n'ai senti que mes os et j'ai failli m'évanouir. Toi et moi on a le choix on est speed ou dans le coma, personne n'a le droit de dire que la 2ème solution est la meilleure ...
matricule : 9
@matricule:9 anonyme : il est temps que les 8 lecteurs de mon blog apprennent à se créer un profil... prudence petipas y est arrivée comme un grand, ça me rend parano de ne pas savoir qui m'écrit.
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