samedi 25 juillet 2009

Bonnes vacances

Retour vers le 15 août, avec de nouvelles zistoires :

. Ma princesse à Marrakech

. Ma princesse en surf

. Aventures d'autoroute

. Macao, ou l'enfer du jeu, à la Casita

(avant de partir à Marrakech avec ses copains vers un « rissorte » de rêve, ma princesse a soigneusement aligné ses nounours)


vendredi 24 juillet 2009

Management 2

Quelques jours après un mémorable pétage de plombs à faire trembler les murs, zebigboss m'a dit : écoute, je ne sais pas ce qui m'a pris, c'était idiot de ma part de m'en prendre à toi alors que je t'adore. La prochaine fois, tu m'appelles le soir et tu me dis « allez, tais-toi donc Jef et viens, je t'invite à boire l'apéro ».

Je n'ai pas réussi à prendre ça comme un acte de contrition, même pas un succédané, et j'ai pensé si fort « dans tes rêves » qu'il l'a entendu et m'a gratifiée d'un chouette couplet sur mon mauvais caractère. J'ai hésité à lui proposer l'apéro, j'ai eu peur qu'il accepte.

jeudi 23 juillet 2009

Tapez 1, tapez 3 ...

Ma princesse s'est fait voler son téléphone. Ce qui m'a permis de profiter de sa présence pendant 1h30 dans la salle d'attente du commissariat. J'étais contente parce que depuis plus de 15 jours, nous ne faisons que nous croiser. Mais là n'est pas la question.

En fait, j'aimerais bien rencontrer le mec (ou la nana) au cerveau embrumé responsable de la procédure suvante : je reçois une nouvelle carte pin muette avec un courrier qui m'invite à chercher mon code secret sur le site internet de l'opérateur, pour l'activer. Je m'exécute docilement et l'écran affiche : vous pouvez maintenant consulter le code secret que nous venons de vous envoyer par sms sur votre téléphone.

Et comment je fais pour consulter le sms sur mon téléphone dont la carte pin est muette?

mardi 21 juillet 2009


Mon PDG culpabilise de ne rien foutre depuis un mois chez lui, payé par la boîte, bien entendu. Remarque, au moins ça ne creuse pas le trou de la sécu. Il m'appelle tous le jours et me fait corriger la même phrase sur le même document. Cela qui constitue un excellent exercice en matière de recherche de synonymes et de syntaxe, mais au bout de trois jours, on tourne un peu en rond. Pour l'instant, je réussis à rester zen, il faut que ça dure jusqu'à la fin de la semaine...

vendredi 17 juillet 2009

C'est l'été

Hier après-midi, il faisait très chaud. Trop chaud pour travailler. Pour rafraîchir l'atmosphère, on a branché YouTube et on a appris à danser le mambo. C'était plutôt chouette.

Sécurité routière 2

Au volant du fourgon que je conduis pour le boulot, je suis la reine du monde. Les psychopathes, plus petits que moi, me cèdent la priorité respectueusement. Ma prochaine voiture sera un 3,5 T (peut-être). Ce monde est pourri.

jeudi 16 juillet 2009

Sécurité routière

La campagne de pub à la télé pour la sécurité routière des années 90 a eu un effet désastreux sur ma conduite au volant. Depuis, quelle que soit ma place dans une voiture, celle du conducteur, du passager ou du mort, je perçois tous les autres automobilistes comme des assasins dangereux. Sur une route nationale bien droite, toute voiture qui arrive en face est potentiellement pilotée par un ivrogne, un endormi ou un psychopathe prêt à me foncer dessus. J'anticipe alors en conséquence : je ralentis et me déporte sur la droite, frôlant dangereusement la rangée de platanes en cherchant un endroit dégagé au cas où. Sur une autoroute, c'est encore pire, je retiens ma respiration en espérant que je ne tomberai sur aucun camionneur fatigué ou un dépressif suicidaire. En ville, j'ai un peu moins la trouille, le risque me semble moindre, avec de la chance juste de la tôle froissée. Mais je garde l'impression de conduire sur une piste d'auto-tamponneuses et mon parcours consiste alors à les éviter.

A voir la conduite agressive de certains barjots, je constate que les experts en communication qui ont pondu cette campagne ont raté leur cible, non ?

mercredi 15 juillet 2009

Management

L'occupation favorite de mon PDG : emmerder le monde. A force de ne pas bosser, il ne sait plus rien faire, sauf donner des instructions, obscures et contradictoires bien entendu, sinon c'est moins drôle. Une des tâches de la journée de ses collaborateurs consiste donc, sur sa demande, à vérifier auprès des collègues s'ils ont bien réalisé les instructions, et vérifier aussi si on a bien compris la même chose et sinon, à trouver un compromis entre les différentes (in-)compréhensions. Zeboss vérifie ensuite lui-même. Bien entendu, personne n'a compris comme il faut, et cela lui fournit une magnifique occasion d'engueuler tout le monde, par téléphone, par sms, par courrier ou par personne interposée.

Au bout de quelques années de ce régime, on en rigole tous entre initiés : « Hahahaha, il t'a dit de faire blanc ? Moi il m'a dit de vérifier que tu faisais vert ... on n'a qu'à tirer à pile ou face, hahahahahahaha ».

Comme sa consommation massive d'alcool et de cigares (à 5 € pièce) a fini par lui embrumer les idées, il nous engueulera au hasard, donc plus rien n'a d'importance, d'autant plus que la moitié de ses collaborateurs sont sous Leximol.

Le lendemain d'une de ses engueulades téléphoniques (même pas mal et même pas de Leximol), je reçois un sms : « happi birsday tou you, quand même ». Tiendrait-il un agenda avec les gens qu'il engueule et la date de leur anniversaire ?

Il est vraiment doué pour la gestion du personnel, mon boss.

mardi 14 juillet 2009

Boulangerie

Ce matin, des bonnes soeurs ont dévalisé la boulangerie. Elles ont mis si longtemps à choisir chaque croissant qu'elles ont provoqué un embouteillage, c'était bien la peine, elles les ont tous pris. Le voile blanc leur donnait un air gris et blafard, sauf celle qui probablement venait d'Inde et qui était verdâtre. L'une d'elles avait un air particulièrement ... comment dire ... supérieur et méchant. Ce devait être la chef.

dimanche 12 juillet 2009

Je suis devenu un ringard - épisode 5 FIN

(il faut d'abord lire l'es épisodes n°1 du 8/7, n°2 du 9/7, n°3 du 10/7 et n°4 du 11/7), je déteste les zistoires à épisodes, pas vous ?

Mes collègues n’oseront jamais me le dire, parce je suis redoutable, agressif et violent. Voilà d’ailleurs un autre de mes problèmes. A certains moments de lucidité, de plus en plus rares à vrai dire, je réalise que mes fournisseurs sont de plus en plus mauvais. Je me demande si je ne finis pas par récolter ceux dont personne ne veut. A force d’être odieux et infâme, je dégoûte et attire le mépris de ceux qu’une compétence professionnelle a rendu assez assurés et confiants en eux pour mépriser mon portefeuille de grosse boîte. Ceux-là n’ont aucune raison de me supporter, ils n’ont pas besoin de moi et de mes vannes ringardes. Je ne supporte de travailler qu’avec ceux qui ont vraiment besoin de moi, ceux qui sont prêts à avaler les couleuvres les plus grosses, à essuyer les humiliations les plus crasses et à me flatter malgré tout.

Paradoxalement, être entouré de ringards augmente mon sentiment d’en être un moi-même. J’ai fini par ne plus rien comprendre aux choses importantes et je vis dans la crainte d'être démasqué. J'aurais pu être un ringard attachant, mais je suis méchant. Mon énergie est toute entière consacrée à nourrir et à ruminer des haines. Toute cible est bonne à prendre : mon président : un glandeur qui touche 8 000 balles par mois d’indemnités pour lire le journal dans son bureau, mon vice-président : un prétentieux autoritaire qui se prend pour Spinoza, mes collaboratrices qui tombent enceintes les unes après les autres, mes directeurs qui ne comprennent rien aux procédures, mes anciennes collaboratrices qui sont de vraies ringardes, les autorités de tutelles qui sont des fonctionnaires toujours en RTT, mon fils qui est un gros con obèse pas foutu de réussir le concours d’entrée en médecine, ma fille qui m’a fait raquer pour son mariage à la con ...

A la fin de cette première journée de séminaire qui devait servir à remobiliser les troupes autour de moi, j’ai senti aux regards des autres directeurs, pour certains perplexes et pour d’autres ironiques et aux regards fuyants de mes collaboratrices, que j’aurai du mal à remonter la pente.

.. OUF, c'est FINI.

samedi 11 juillet 2009

Je suis devenu un ringard - épisode 4

(il faut d'abord lire l'es épisodes n°1 du 8/7, n°2 du 9/7 et n°3 du 10/7), je sais, ça commence à bien faire, qu'est-ce qui m'a pris d'écrire une zistoire aussi longue, même moi j'en ai marre

J’ai organisé un séminaire au bord de la mer pour les cadres et les directeurs de la boîte que je dirige. C’est censé créer du lien et motiver mes troupes. Je suis DG d’une association, pas d’une entreprise commerciale, je ne suis pas un marchand, je suis un politique. J’anime la première demi-journée et je ne sais pas trop quoi raconter, à part la même soupe que je ressers depuis 6 mois à toutes les réunions : conseil d’administration, réunions des directeurs, assemblée générale, réunions informelles, etc.

J’ai donc fait venir les trois autres ringards, c’est comme ça que je les appelle. Il s’agit du mec qui gère l’informatique de la boîte et des deux pingouins avec qui il s’est associé. Soyons clairs, je sais que personne ne comprend rien à ce qu’il raconte.

Mon gros problème c’est que je ne peux pas me passer de lui parce qu’il me dit tous les trois mots : que je fais un super boulot, que je suis extraordinaire et magnifique et qu’il me regarde avec admiration, allant même jusqu’à applaudir parfois à la fin de mes phrases. Et il a du passer la consigne à ses deux associés parce qu’à chaque rencontre, c’est à celui qui exprimera le plus ostensiblement son admiration pour mon immense compétence. D’ailleurs, quand j’ai une petite baisse de moral, je les convoque pour une réunion et ils arrivent en courant. En échange, je paie parfois des factures faramineuses. Je les soupçonne vaguement d’être des hypocrites et des flagorneurs, mais je passe vite à autre chose. En réalité, je me sens très compétent et magnifique et les autres devraient également me le dire.

Je commence ce séminaire en improvisant sur les documents que m’ont préparé mes collaboratrices et qui défilent à l’écran, mais comme je les découvre presque, je m’embrouille quelque peu et l’attention de l’assemblée se dissipe. Je passe donc la parole aux trois pingouins, et il se passe une chose assez déroutante. Le premier commence par me complimenter d’une manière qui me fait honte. Ce qui me flatte en petit comité devient totalement ridicule devant une soixantaine de personnes. Je perçois clairement les sourires en coin, d’autant que le discours est confus et à part le fait que mon travail et moi sommes magnifiques, personne ne comprend rien. On dirait presque trois enfants chinois venus faire leur compliment à Mao (Moa). Ils sont ridicules et je suis ridicule de les avoir fait venir.

... la FIN au prochain épisode, c'est promis ...

vendredi 10 juillet 2009


Je suis devenu un ringard - épisode 3

(il faut d'abord lire l'épisode n°1 du 8/7 et le n°2 du 9/7), sinon on ne comprend rien

Pour l’instant on est toujours au restau et on attend le dessert. Le cuistot est juste derrière le comptoir et verse du vinaigre balsamique dans un saladier de fraises. Je murmure une plaisanterie à ce sujet, puis un de mes collaborateurs, par solidarité sans doute, lui demande d’arrêter la sauce soja, ça va être trop salé. Le patron est sorti alors le cuistot se lâche, d'autant plus à l'aise qu'il peut agresser un subalterne et pas moi directement, on sent pourtant qu’il n’a pas digéré le soja trop salé et qu’il a passé le temps du repas à écouter mes conneries et ma voix à scories. Il arrête de remuer les fraises et d’une grosse voix qui glace la tablée : « alors vous avez un vrai humour hein, c’est à tomber par terre ».

Le cuistot a senti, à la déférence que tout le monde me témoigne, ou encore au fait que je suis pratiquement le seul à parler, que j’étais le chef de la tablée. Il sait aussi que la cousine du patron est à la table, son impudence ne va pas jusqu’à me viser directement.

A ce moment, Rosana, la rédactrice, se dit que le monstre va ouvrir sa gueule et que le cuistot va sortir de sa cuisine et lui flanquer un grand coup de hache sur la tronche, chouette ! Mais le monstre se dégonfle, et c’est presque aussi bon.

Bien entendu, ça refroidit l’atmosphère. Ma collaboratrice cousine du patron du resto se fige, l’indignation de ma femme est presque palpable, les deux secrétaires-bonnes sœurs piquent du nez dans leur assiette, celui qui est visé fait comme s’il n’avait pas entendu, et je ne regarde pas celle qui fait la gueule parce que je suis sûr qu'elle jubile. Moi, j’hésite à ignorer l’agression, mais je pense à l’après-midi qui m’attend et je n’ai pas envie de trop m’exciter, alors je parle d’autre chose, en baissant le ton.

De toutes façons, je m’arrangerai pour faire payer la scène à la cousine du patron. Je la sens déjà craintive…

... la suite au prochain épisode, sinon c'est trop long et sergio n'aime pas, sergio je commence à t'en vouloir ...

jeudi 9 juillet 2009


Je suis devenu un ringard - épisode 2

(il faut d'abord lire l'épisode 1 de la veille, sinon on ne comprend rien)

La Cranquette : un petit restau du bord de mer avec les menus écrits à la craie sur des tableaux noirs où je déjeune avec mes sbires. En attendant que tout le monde choisisse, je lis les tableaux et, ô jubilation extrême, je vois une faute ! Voilà donc l'occasion d’organiser un jeu (je vous l’ai dit, je suis un meneur d’hommes). J’attends qu’on vienne prendre la commande et de ma voix la plus grasse vibrante d’excitation, je lance à la cantonade : « il y a une erreur sur le menu, voyons si vous arrivez à trouver ».

Le patron me regarde d’un air las, il faut dire que je suis venu dîner la veille au soir et ce con avait mis trop de sel, j’ai bien essayé d’amener l’équipe dans un autre resto mais c’est le seul ouvert, alors en arrivant tout à l’heure je lui ai dit qu’aujourd’hui il ne fallait pas mettre autant de sel. Il m’a répondu que j’avais pris du poisson mariné au soja et que la sauce soja c’est salé, forcément. J’ai bien vu que ma collaboratrice cousine du patron avait l’air embarrassé.

Enfin, en attendant, personne ne trouve la faute alors, tout content d’être le seul à l’avoir vue (c’est pas pour rien que je suis le chef) je livre la solution à mon équipe impatiente : sur une ardoise il est écrit « tellines » et sur l’autre « tenilles » aaaah ! Mais ma victoire n’impressionne personne, et je suis même obligé de me ratatiner un peu un quand le cuistot, que d’ailleurs personne n’avait sonné, explique d’un ton irrité depuis son comptoir que ce n’est pas une erreur, qu’on emploie les deux.

Petite parenthèse de Rosana, (moi), qui suis la 7ème personne qui fait la gueule et dont on parle à l'épisode 1 : il y avait entre autres deux fantaisies au menu : de la « sangrilla » à l’apéritif, et un cassoulet de « sèche ». La poésie de l'orthographe m’a fait sourire mais je trouve l’exercice très grossier et en plus je fais la gueule alors je n’ai rien dit.

Je recommande une dernière fois de ne pas trop saler le poisson et repasse vite à autre chose en évitant le regard noir du cuistot. Mon sujet préféré : la ringardise de mes collaborateurs absents, j’étale leurs petits travers, leurs faiblesses …

Quand mon cassoulet à la seiche arrive, je resale mon assiette discrètement. En fait je peux être tranquille, la seule qui aurait osé ricaner est occupée à faire la gueule et à regarder dehors. Comme je n’ai pas de mayonnaise dans mon assiette, je trempe un morceau de pain dans l’assiette de ma voisine qui n’ose rien dire (normal, je suis son patron et en plus c’est ma femme). A la maison elle me traiterait de gros porc, alors là j’en profite.

Pour empêcher l’ambiance d’être trop tendue chacun y met un peu du sien (sauf l’autre idiote qui regarde encore dehors). Et je raconte des conneries sur la gestion du ramassage des ordures dans ma commune. L’équipe est à mes petits soins et fait tourner la conversation autour de moi. Je suis un peu excité par l’après-midi qui m’attend et qui va me permettre, je l’espère, de briller auprès de mes 55 employés.

... la suite au prochain épisode, sinon c'est trop long et sergio n'aime pas ...


mercredi 8 juillet 2009

Je suis devenu un ringard - épisode 1

Ma seule concession à la modernité n’est pas des moindres : mon mobile ne me quitte jamais et je sais même envoyer des textos. Un jour, j’ai du aller le récupérer à la main dans le trou des chiottes.Ma voiture de fonction est la plus grosse possible et ma voiture personnelle est un 4x4. Il faut dire que j’occupe un certain volume difficile à caser dans une voiture plus petite.

Je me sens important et j’aime qu’on me le dise. D’ailleurs, je veille à m’entourer de gens capables de me faire des compliments et de rire à mes blagues grasses (les seules que je retiens), écoutées sur « Rires et chansons » ou aux « Grosses Têtes ». Surtout, ils doivent avoir l’air sincères car j’ai besoin d’être rassuré.

Je mange souvent au restaurant et j’en suis devenu très gros, ce qui me cause quelques désagréments : mon ventre énorme et lourd m’empêche de m’attacher les lacets, j’ai une hernie discale et des hémorroïdes, mon souffle est court et même ma voix et mes yeux sont gras. D’ailleurs ce gras des yeux rend ma vision grasse, ce qui me pose parfois quelques problèmes.J'ai toujours été un ringard mais je suis bien obligé de constater que ça empire avec le temps.

Je n’ai jamais su employer le subjonctif : « pour que moi je suis sûr que ça marche … ». J’ai aussi du mal avec les prépositions : « je vous garantis du résultat… » et je dis souvent les mots de traviole : « son père fait un eizeimer … ». Mais, dans tout ce que je lis, je me fais un plaisir de dénicher les fautes d’orthographe, y compris dans les menus au restaurant, c’est mon truc favori dans les restaurants chinois.

Je suis un meneur d’hommes. L’autre jour, j’ai emmené une équipe du boulot manger au restaurant. On était 6, enfin 7 mais y’en a une qui compte pour du beurre parce que je ne lui parle plus et je ne la regarde plus. Je l’ai quand même fait venir rien que pour l’emmerder. C’était d’ailleurs réussi parce qu’elle n’a rigolé à aucune de mes blagues et qu’elle a passé le repas à regarder dehors.

Le restau est tenu par le cousin d’une de mes collaboratrices. Je suis important, je traite beaucoup de dossiers et il me faut beaucoup de secrétaires. Comme elles me l’ont demandé, je les appelle mes collaboratrices, sauf quand elles me gonflent, je me fais alors un plaisir de dire au téléphone : vous prendrez rendez-vous avec ma secrétaire.

... la suite au prochain épisode, sinon c'est trop long et sergio n'aime pas ...

mardi 7 juillet 2009

Ma Princesse...

... a eu son bac. Je suis contente, c'est sûr, même si je ne me faisais pas trop de souci, le contraire aurait été vraiment pas de veine. Mais je suis surtout contente parce que pour la première fois depuis plus de trois semaines, je l'ai eue sous les yeux plus de dix minutes d'affilée. Pourtant j'aurais pu m'inquiéter de la voir sautiller et moonwalker partout comme si elle avait une poignée de puces dans la culotte en chantant « bicoz am bac, am bac, am baaac » avec ses grands yeux aux pupilles dilatées. Et puis surtout, elle m'a serrée contre elle et m'a laissée lui faire plein de bizoux sur la truffe (au passage j'ai vérifié qu'elle était bien fraîche), et puis elle m'a montré son billet d'avion pour Marrakech. Bref, je l'ai eue toute à moi pendant 1h30. Ca y est, j'ai oublié les trois semaines de regards ZX32.

dimanche 5 juillet 2009

Les routes du Lot

Les routes du Lot sont étranges, la nuit. A partir de 2h du matin, on y rencontre des troupeaux de cochons, des chouettes de 3 mètres d'envergure, et hier on y a vu un tatou. Mais il paraît que les sentiers ariègeois le sont encore plus. Par temps de brume, on peut y croiser un dromadaire...

mercredi 1 juillet 2009

Bio

Quand j'entre dans un magasin bio, je m'attends à trouver vendeurs et clients pétant la forme et la santé. J'en ressors à chaque fois perplexe. Les caissières sont mornes et acnéïques, la fromagère lente comme une moule et les clients errent sans enthousiasme dans les rayons vêtus de T.shirts incolores et informes. Même les légumes avec leur bouille ratatinée et sympathique semblent plus vifs. Découvrira-t-on un jour, comme pour les lessives sans phosphates, que les produits sans paraben sont toxiques ?

Je regarde mon petit pot de crème qui sent bon la rose avec circonspection.