jeudi 24 juin 2010
mercredi 23 juin 2010
L'autre week end, dans une grande maison à la bibliothèque bien pourvue, j'ai trouvé un rayon avec des livres qui m'ont replongée dans le passé.
Depuis que je sais lire, je dévore tout ce qui est imprimé avec des caractères qui forment des phrases. A 13 ans, je baignais dans la bibliothèque rose : Club des cinq, Fantomette, Astérix ... quand je suis tombée sur la bibliothèque d'une de mes tantes.
J'ai découvert avec émerveillement un monde de jeunes femmes fragiles qui succombaient à des hommes grands, aux larges épaules, bras protecteurs et regard bleu glacier. Souvent, les hommes étaient chirurgiens et les jeunes femmes orphelines.
Il m'a fallu du temps avant de trouver ces histoires très crétines ; le temps de tomber sur des Flaubert, Balzac, Austen pour satisfaire mon goût du romantisme.
Ma princesse est plus maline, le premier bouquin "Harlequin" qu'elle a lu chez sa nounou l'a fait beaucoup rigoler.
Depuis que je sais lire, je dévore tout ce qui est imprimé avec des caractères qui forment des phrases. A 13 ans, je baignais dans la bibliothèque rose : Club des cinq, Fantomette, Astérix ... quand je suis tombée sur la bibliothèque d'une de mes tantes.
J'ai découvert avec émerveillement un monde de jeunes femmes fragiles qui succombaient à des hommes grands, aux larges épaules, bras protecteurs et regard bleu glacier. Souvent, les hommes étaient chirurgiens et les jeunes femmes orphelines.
Il m'a fallu du temps avant de trouver ces histoires très crétines ; le temps de tomber sur des Flaubert, Balzac, Austen pour satisfaire mon goût du romantisme.
Ma princesse est plus maline, le premier bouquin "Harlequin" qu'elle a lu chez sa nounou l'a fait beaucoup rigoler.
C'est peu dire que le sport à la télé ne m'a jamais intéressée, ça me donnait le bourdon. Pendant longtemps, par une logique toute mécanique, j'ai même pensé que le sang qui irriguait les muscles des sportifs n'arrivait pas jusqu'au cerveau.
Mes seuls souvenirs agréables de sport collectif : les parties de balle au prisonnier en classe de 5ème.
A 40 ans passés, j'ai découvert le plaisir de jouer au basket et au hockey sur roulettes. Oh, pas longtemps, juste celui de découvrir qu'avec mon gabarit je n'étais pas à l'abri d'un dangereux et mesquin coup d'épaule.
En regardant certains matchs de foot, j'ai réalisé que le sport collectif c'est ça aussi, tirer le maillot, donner un coup de coude (de boule ou de main) ou feindre d'en avoir reçu, s'insulter ...
C'est moche, non ?
Mes seuls souvenirs agréables de sport collectif : les parties de balle au prisonnier en classe de 5ème.
A 40 ans passés, j'ai découvert le plaisir de jouer au basket et au hockey sur roulettes. Oh, pas longtemps, juste celui de découvrir qu'avec mon gabarit je n'étais pas à l'abri d'un dangereux et mesquin coup d'épaule.
En regardant certains matchs de foot, j'ai réalisé que le sport collectif c'est ça aussi, tirer le maillot, donner un coup de coude (de boule ou de main) ou feindre d'en avoir reçu, s'insulter ...
C'est moche, non ?
lundi 21 juin 2010
Ce week end, on est partis en colonie de vacances avec notre club de roller. On était logés à 40 dans une grande maison magnifique avec un grand parc et on devait rouler un semi-marathon. Avec Sergueï on s'est dégonflés tellement il pleuvait et il faisait froid : 10° à midi le dimanche 20 juin, jamais vu ça.
C'était très sympa et personnellement, à part faire mon lit, j'ai à peine levé le petit doigt. Chaque fois que je partais pour mettre le couvert ou laver la vaisselle, il y avait déjà 20 personnes. Le seul truc que je suis presque arrivée à faire, c'est le café. Sauf que quand il a fini de couler, la ravière me l'a arraché des mains.
La Ravière, c'est un espagnol qui te fout la honte de l'être aussi, tellement il est moche, il a le cheveu gras et il pue. Et quand tu lui demandes d'où il est, il te dit Madrid avec un air suffisant qui te donne envie de lui balancer un truc à la figure (il l'a échappée belle quand il m'a arraché la cafetière des mains, Sergueï n'était pas loin).
Je suis contente parce que j'ai appris un nouveau mot pour ma prochaine partie de scrabble : molky.
mardi 15 juin 2010
lundi 14 juin 2010
Il y a 6 mois, j'ai quitté le service du président avec pertes et fracas.
Depuis, il me déteste et ne veut pas qu'on prononce mon nom en sa présence. Il m'a fait bannir de toutes les réunions et assemblées.
Aujourd'hui, il a confié à une de mes collègues :
"Une assemblée générale sans Rosana, c'est comme des profiterolles sans chocolat"
Alors je tremble.
Parce que la prochaine étape, c'est une invitation à déjeuner, puis il va s'excuser, puis il va me demander de revenir bosser avec lui, puis je vais dire non, et ça va repartir comme en quarante.
N'empêche, des profiterolles sans chocolat, c'est nul.
dimanche 13 juin 2010
Il paraît qu'on ne comprend rien à mes dernières zistoires et que ça commence à être ennuyeux qu'il ne m'arrive rien de rigolo dans la vie...
Demain, zbb vient passer la journée à mon boulot, avec un peu de "chance" on va se croiser et ça me fera un truc drôle à raconter demain soir. Un peu de patience, papa.
En attendant, si tu t'ennuies ici, clique sur ma liste de blogs, en descendant à droite, notamment chez le Paysan Heureux.
samedi 12 juin 2010
- Salut, au fait, tu as des nouvelles de C., elle est bientôt guérie de sa dépression ?
- ...
- C'est quoi cette mine lugubre ?
- Rosana, je vais te dire un secret mais faut le dire à personne, tu me jures ?
- euh, oui
- C'est pas une dépression, c'est plus grave...
- Bon d'accord, allez je te laisse paske si c'est un cancer, je préfère ne pas savoir, bye.
- Non, non, attends, reste et ferme la porte du bureau. C'est un grand grand secret, je ne le dis qu'à toi, personne n'est au courant... Le mari de C. m'a appelée pour me dire qu'elle est traitée depuis 11 ans pour une psychose maniaco-dépressive. Et tu sais quoi, M. la psycho de la boîte qui a bossé sept ans avec elle ne s'est rendu compte de rien, elle a été très étonnée quand je le lui ai dit. J'en ai parlé aussi à Ilhéou qui elle, se doutait d'un truc.
C. : tu peux psycho-maniaco-déprimer tranquille, ton secret est bien gardé.
vendredi 11 juin 2010
Eh poulet, je ne sais pas quoi répondre à ta question. Des zamis, j'en ai mais j'ai du mal à mettre une étiquette dessus ...
. mon meilleur ami (c'est aussi mon amoureux) m'apprend à jouer de la guitare et accepte de jouer avec moi des chansons qu'il déteste
. mon meilleur ami (c'est aussi mon amoureux) m'apprend à jouer de la guitare et accepte de jouer avec moi des chansons qu'il déteste
. P&A m'hébergent quand mes clés sont à l'intérieur de l'appartement et moi je suis restée dehors
. M. m'apporte des cerises de son cerisier
. P&B prévoient ma bière préférée dans leur frigo
. A. m'invite à une piña colada quand je n'ai pas un radis
. S sait exactement quand il faut me poser des questions ou pas
. tous me font rigoler et ne m'en veulent pas de rigoler trop fort
. P m'offre un de ses tableaux
. S m'offre une marguerite
. P.S.A.P. me prêtent des bouquins
. tous supportent mes excentricités
. V ne m'en veut pas quand je ne donne pas de nouvelles
. C me donne une super recette de gâteau au chocolat
Surtout, un zami ne m'appelle pas à 2h du matin. En plus, il dure longtemps : dix, vingt, trente ans, et même plus ...
Surtout, un zami ne m'appelle pas à 2h du matin. En plus, il dure longtemps : dix, vingt, trente ans, et même plus ...
jeudi 10 juin 2010
Eh poulet, tu m'as demandé ce que c'est un ami.
Normal que tu n'en saches rien ; à force de cultiver la relation utile, tu as oublié l'agréable, l'essentiel. Tu es tout calcul et tu as su qui flatter et qui saluer avec déférence pour devenir le poulet n°1. Tu vas finir comme zbb, tes seuls potes seront ceux qui peuvent te servir à avancer au boulot.
Quand je te demande si ça ne te fatigue pas de vivre dans ce calcul permanent, tu me réponds avec fierté que c'est un état d'esprit, une personnalité, une nature.
J'ignore au nom de quelle stratégie tu me tournes autour, tu me fais des ronds de jambe et des courbettes mais je suis sûre que tu ne seras jamais mon pote.
Normal que tu n'en saches rien ; à force de cultiver la relation utile, tu as oublié l'agréable, l'essentiel. Tu es tout calcul et tu as su qui flatter et qui saluer avec déférence pour devenir le poulet n°1. Tu vas finir comme zbb, tes seuls potes seront ceux qui peuvent te servir à avancer au boulot.
Quand je te demande si ça ne te fatigue pas de vivre dans ce calcul permanent, tu me réponds avec fierté que c'est un état d'esprit, une personnalité, une nature.
J'ignore au nom de quelle stratégie tu me tournes autour, tu me fais des ronds de jambe et des courbettes mais je suis sûre que tu ne seras jamais mon pote.
mercredi 9 juin 2010
Dialogue avec poulet n°1
- Rosana, en ce moment, ça ne va pas fort, dis-moi comment tu faisais quand zbb faisait monter le stress au maximum ?
- Je pensais à ma prochaine soirée avec mes zamis
- Mince, moi je ne m'investis pas en amitié...
- C'est quoi investir en amitié, t'es pas un trader.
- On ne met sans doute pas la même chose dans l'amitié, pour moi un ami, c'est quelqu'un que je peux appeler à 2h du mat' si je vais mal.
- En effet, moi si je vais mal à 2h du mat', c'est le SAMU que j'appelle. Et si quelqu'un m'appelle à cette heure là, ce n'est pas un ami, c'est un emmerdeur. Mais console toi, tu es mûr pour être l'ami de zbb, lui il appelle n'importe quand pour te raconter ses angoisses, il ne l'a pas encore fait ?
- Ben non (un peu jaloux que zbb m'ait en son temps considérée comme une amie) Et c'est quoi un ami pour toi, alors ?
- Attends, là on doit finir le boulot, je te raconterai demain.
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