Ce soir, en rentrant du boulot, j'ai réalisé qu'il ne m'arrivait plus rien de drôle à raconter ici et je m'apprêtais à poster ma recette de gâteau au chocolat qui tue sa mère quand le téléphone a sonné. D'habitude je ne décroche pas pasque j'en ai marre qu'on me propose des vérandas, des meubles TV ou des contrats d'assurance.
Ce soir j'ai décroché et à l'autre bout du fil, Alain, mon ex-collègue à la retraite, complètement torché à 18h45.
- allô ?
- Bleuhaiiiiiiii....
- oui ?
- Blohanaaaaa ?
- c'est toi Alain ?
- aaaaahhhhhh ?????? du me reblonnais ?????
- ben oui, dis-donc ça n'a pas l'air d'aller très fort toi ...
- bleuuurrrhhh, tu blapelh jamai, jle beu grever du tan fou ... marrhhhe
- si tu m'appelles pour m'engueuler, je t'arrête tout de suite, j'ai pas envie
- bleuuuhra, duveuba vinir didé gébloah, je dinvite géblenvi dede voirh et doidu banvoigier bleurrhhh
J'ai beau avoir envie d'être gentille, au bout de dix minutes je craque :
- bon allez, je te laisse, je dois enfourner mon gateau, rappelle-moi quand ça ira mieux, d'accord
- Gouah????????? bézavadrébien, alé jdabel pludarrhhh
Quand j'ai raccroché, j'étais furax. Je déteste qu'on m'oblige à être méchante.
La recette de mon gâteau, ce sera demain.
1 commentaire:
N'empêche, un gâteau qui tue sa mère, c'est mieux qu'un gateau de la mère qui tue !
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