mercredi 7 décembre 2011

Scrogneugneu

Avec l’âge, j’ai appris à modérer mon impatience. Par exemple, si ma réunion d’hier avec un administrateur s’était déroulée il y a 5 ans, j’aurais interrompu ses propos vaseux au bout d’un quart d’heure : « bon, et si on avançait un peu là, hein ? on ne va pas y passer la nuit, non plus. »

Ce qui aurait été, je le conviens un peu impoli mais aurait présenté l’avantage de rendre la réunion efficace et d’abréger la séance.

Alors qu’hier, non seulement on y a passé la matinée, mais l’administrateur m’a trouvée si « délicieuse » qu’il a programmé trois autres réunions + une invitation à déjeuner.

Alors je me suis défoulée sur poulet n°1 qui m’a expliqué que je devrais être flattée que quelqu’un de si important prenne plaisir à travailler avec moi.

Comme j’étais furax, j’ai répondu que je n’étais pas flattée du tout et que c’était normal d’aimer bosser avec moi vu le nombre d’abrutis dans la boîte.

Ca l’a fait beaucoup rigoler.



2 commentaires:

Joan Durand a dit…

Et je le comprends! Tu es drôle!

Rosana a dit…

Merci Joan, je suis aussi une sacrée râleuse.