mardi 21 février 2012

Par dépit...

Dans ma librairie de quartier, je m'adresse en général aux stagiaires, tellement les vendeurs ont l'air revêche et mécontent d'être là.

Ce matin, une dame encore plus revêche qu'eux mêmes s'adresse au vendeur devant moi :

- je vous ramène ce guide touristique, je n'en ai plus besoin, j'ai annulé mon voyage.

- ça ne marche pas comme ça, madame, il fallait le ramener dans les quinze jours, là ça fait trois mois, je ne peux plus le reprendre...

Alors la dame a posé ostensiblement son portefeuille ouvert sur le comptoir, mettant en évidence sa carte de police.

Et le vendeur s'est fendu d'un grand sourire aimable :

- bon, ça ira pour cette fois-ci, je vous le reprends.

S'il était resté souriant, j'aurais pensé qu'il était dans un bon jour. Mais il a aussitôt repris sa tête d'ours.

La prochaine fois, j'irai à la Fnac.

6 commentaires:

Grand-Langue a dit…

Wow, une carte de police permet cela?

Chose certaine, un air bête dans un commerce, dans une librairie en particulier, ça ne ferait pas long feu!

Grand-Langue

Rosana a dit…

Grand Langue : et non, une carte de police ne permet pas cela, normalement ... et je crois bien que ma librairie ne va pas faire long feu, je le crains. (sois la bienvenue)

FTUL a dit…

Et amazon ?

Rosana a dit…

Ftul : j'aime bien toucher les livres avant de les acheter, et puis je suis pour le commerce de proximité. Et puis il m'est arrivé une mésaventure avec eux une fois, j'ai du le raconter ici, non ?

Sylla a dit…

Je n'aime pas du tout les commerçants qui ne méritent pas leurs clients.

Rosana a dit…

Sylla, moi non plus !