vendredi 15 octobre 2010

Quand Sergueï m'énerve (le dentifrice à l'envers, le fromage mal coupé ou le sel introuvable dans un placard de 30cm2), j'essaie de me rappeler ce mercredi 3 mai 2006 où il est devenu mon héros.

Nous étions perdus (comme d'habitude) sur une route corse étroite et bordée à gauche par un ravin et à droite par un précipice.

Sergueï a réussi à nous conduire à bon port avec un calme et un self-control exemplaires, malgré :

. ma crispation des deux mains à la poignée de la 206
. mes gémissements
. mes petits cris d'effroi
. ma tentative de descente de voiture en marche quand on a croisé un autocar
. mon expression du scénario catastrophe "Caroline l'orpheline"

Et en plus, il m'a réconfortée.
 

2 commentaires:

Anonyme a dit…

trop fort mon papou!

C.

Rosana a dit…

je suis sûre que papou-Sergueï sera content de lire ton com ma puce !