L'autre matin, en allant au travail, je roulais sur une route étroite. Devant moi une cycliste, manifestement pas très à l'aise ni très dégourdie roulait très doucement, en faisant de dangereux écarts.
Je m'en fichais, je n'étais pas pressée grâce à mon quart d'heure de marge. Derrière moi, une longue file de voitures roulait au rythme du vélo. J'ai fini par la dépasser sur une longue ligne droite. Dans mon rétroviseur, j'ai vu la voiture derrière moi la renverser en se rabattant sur le rond-point. Elle s'est envolée puis est retombée lourdement.
Je m'en veux encore. J'aurais du rester derrière elle.
Je m'en fichais, je n'étais pas pressée grâce à mon quart d'heure de marge. Derrière moi, une longue file de voitures roulait au rythme du vélo. J'ai fini par la dépasser sur une longue ligne droite. Dans mon rétroviseur, j'ai vu la voiture derrière moi la renverser en se rabattant sur le rond-point. Elle s'est envolée puis est retombée lourdement.
Je m'en veux encore. J'aurais du rester derrière elle.
4 commentaires:
T'en veux pas Rosana, tu yétais pour rien. Par contre tu m'as plombé la soirée. Sans rancune (coricarb pour sylla)
oui, je sais, pardon.
oh... sans mots...
C'est joliment exprimé, Joan
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