vendredi 8 janvier 2010


Nous sommes trois dans ce grand bureau.

Iléhou, dont j'ai déjà parlé ici : longue, fine et souple comme une liane, moi-même, petite, dense et ramassée comme un caillou. A toutes les deux, on doit peser 85 kilos.

Puis il y a notre collègue-tupperware (à la place d'un couvercle en plastique sur la tête, elle a une crinière de lionne qu'elle secoue en roulant des yeux), imposante comme un baobab.

Elle n'est pas souvent là et elle est gentille, hein, là n'est pas la question. Mais elle raconte sa vie dont personne n'a rien à cirer : ses réunions tupperware, les non-promotions de son mari parce qu'il est trop gentil, ses déboires avec la nounou, ses portes-fenêtres, son frère, sa mère, son chat ... tout ça avec une grosse voix et de grands effets d'oeillades, crinière et décolleté 165-D (elle ne m'a pas encore fourni l'information cette semaine mais je rectifierai, s'il y a lieu).

Pour l'instant ça me fait rigoler.

Et en plus je lui ai commandé un tupperware pour mettre mes bento.

 

5 commentaires:

Sylla a dit…

Les tupperwares aussi ça fait seventies !

Rosana a dit…

faut croire que la vieillissure nostalgique me gagne petit à petit...

Olivier de Vaux a dit…

Quel est cet arbre magnifique ? Quelle est son histoire ?
Dommage (pour lui) qu'il soit en ville !

F.TUL a dit…

j'ai reconnu le baobab du petit prince, Olivier, il me semble que Rosana t'a répondu mais plus loin

Rosana a dit…

En fait cet arbre est un magnolia, dixit ma copine experte B.