La première fois que j'ai chaussé des skis, c'était pour un week-end "entreprise". A l'époque (en 1986), il était à la mode de mettre les salariés dans des situations "extrêmes".
J'étais jeune et prête à démontrer au monde entier que je ne craignais pas grand-chose. J'ai donc accompagné avec enthousiasme la joyeuse équipe sur des pistes dans le brouillard, engoncée dans ma doudoune, mes bottes rigides et mes skis démesurés.
On me guidait, m'encourageait et m'escortait et je suivais courageusement, jusqu'au moment où le brouillard s'est levé et que tous les précipices et les ravins des Pyrénées se sont mis à appeler mes skis :
"Skis-de-Rosanaaaaa, venez voir comme c'est chouette ici au fond, c'est très moëlleux, on vous attend, allééééééééz, venez voir !!!"
J'ai senti mes skis irrésistiblement tentés par la proposition, alors après avoir essayé sans succès de les raisonner, et comme je ne voulais pas encore mourir, je les ai déchaussés au milieu d'une piste.
En redescendant tout à pied, j'ai ignoré sans aucun complexe les regards effarés ou furieux des skieurs : "mais qu'est ce qu'elle fait là, cette folle" et me suis fichue éperdument du mépris de mes collègues que j'ai d'ailleurs copieusement détestés.
Quelle idée de m'avoir fait chausser des skis ensorcelés et suicidaires !
Et comme ma princesse déteste les histoires trop longues, je laisse pour demain une de mes autres expériences "skiesques" désastreuses.
J'étais jeune et prête à démontrer au monde entier que je ne craignais pas grand-chose. J'ai donc accompagné avec enthousiasme la joyeuse équipe sur des pistes dans le brouillard, engoncée dans ma doudoune, mes bottes rigides et mes skis démesurés.
On me guidait, m'encourageait et m'escortait et je suivais courageusement, jusqu'au moment où le brouillard s'est levé et que tous les précipices et les ravins des Pyrénées se sont mis à appeler mes skis :
"Skis-de-Rosanaaaaa, venez voir comme c'est chouette ici au fond, c'est très moëlleux, on vous attend, allééééééééz, venez voir !!!"
J'ai senti mes skis irrésistiblement tentés par la proposition, alors après avoir essayé sans succès de les raisonner, et comme je ne voulais pas encore mourir, je les ai déchaussés au milieu d'une piste.
En redescendant tout à pied, j'ai ignoré sans aucun complexe les regards effarés ou furieux des skieurs : "mais qu'est ce qu'elle fait là, cette folle" et me suis fichue éperdument du mépris de mes collègues que j'ai d'ailleurs copieusement détestés.
Quelle idée de m'avoir fait chausser des skis ensorcelés et suicidaires !
Et comme ma princesse déteste les histoires trop longues, je laisse pour demain une de mes autres expériences "skiesques" désastreuses.
3 commentaires:
j'adore, j'adore j'adore et j'attends la suite avec impatience
et ben la voilà
Moi aussi j'adore et je vais tout de suite lire la suite!
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