iléhou
Parmi mes centaines de collègues, j'en ai une dizaine prêts à me pardonner tous mes débordements et mes excentricités. Puis trois dont je me sens plus proche. L'une de ces trois est aussi grande et fine que je suis petite et ramassée, aussi discrète que je suis bruyante et aussi souple que je suis entière.
Nous partageons toutefois la même culture de l'objectif, mais elle a développé un savoir-faire qui me fait cruellement défaut : elle contourne tous les obstacles avec brio, en artiste de la godille. Parfois, quand elle assiste à un de mes combats pour une bonne cause, je croise son regard, mi-amusé et mi-compatissant à l'idée de ce qui va me tomber dessus.
Au risque de paraître mièvre, je ne suis pas peu fière de pouvoir compter sur le soutien inconditionnel d'une telle personne depuis près de quinze ans.
4 commentaires:
On t'envie un tel soutien. Il se pourrait que tu le mérites ?
Ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non.
@ftul : bien sur qu'elle le mérite, on voit que tu ne la connais pas.
Yakadi, tu me connais ?
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